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Éviter la taxe Airbnb : Conditions d’exonération et astuces pour les hôtes


Exonération d’impôts pour les locations Airbnb : Conditions et critères

Conditions et critères d’exonération d’impôts pour les locations Airbnb

Les règles demeurent identiques pour toute location meublée, que ce soit via Airbnb ou une autre plateforme. Cependant, la location meublée d’une ou de plusieurs pièces de la résidence principale bénéficie d’une exonération d’impôt uniquement si les loyers annuels ne dépassent pas 760 €.

Conformément à l’article 35 bis du Code Général des Impôts, en 2024, les revenus de location issus de la résidence principale sont exonérés d’impôt tant qu’ils restent en deçà de 760 € par an. Dans ce cas, aucune déclaration n’est requise.

En revanche, dès que le seuil de 760 € est dépassé, la totalité est soumise à l’impôt et aux prélèvements sociaux, après application de l’abattement de 50%.

De plus, en dehors de la condition d’exonération discutée précédemment pour la résidence principale, les loyers provenant de la location meublée en France doivent être déclarés de manière systématique. Toutefois, vous ne serez pas soumis à l’impôt si les loyers perçus sont inférieurs à 305 € par an, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou non.

Il est important de noter la nuance technique ici : même si aucun impôt n’est dû, la déclaration des loyers perçus reste obligatoire. L’article 50-O du Code général des impôts stipule que l’abattement de 50% sur les loyers est au minimum de 305 €, éliminant ainsi l’impôt.

Il existe deux régimes distincts pour la location meublée : le régime micro-BIC, que nous avons précédemment exploré avec son abattement de 50%, et le régime réel. Ce dernier implique la déduction des charges réellement supportées sur le bien des loyers. Si vos revenus provenant d’Airbnb dépassent 77 700 € par an, le régime micro-BIC ne sera plus applicable, vous obligeant à déclarer selon le régime réel. Il est à noter qu’au-delà de 23 000 €, le loueur doit verser des cotisations sociales et doit s’affilier à l’URSSAF (ex RSI) en tant que professionnel, que ce soit en tant qu’autoentrepreneur ou dans un autre statut.

Pour les locations de meublés de tourisme classés (hors zone tendue), la loi de finances pour 2024 prévoit un abattement supplémentaire de 21% (soit un taux global de 92%) si le propriétaire bailleur a perçu moins de 15.000 euros de loyers au titre de l’année N-1. Cette mesure vient s’ajouter à l’abattement de 71% dont bénéficient déjà ces locations, soit un abattement total de 92%. Cela étant, il sera fait observer que le montant minimum de l’abattement est de 305 euros. Ainsi, si l’utilisateur perçoit moins de 305 euros de recettes annuelles, il n’est pas imposable.

Les revenus issus de la location meublée en France doivent être systématiquement déclarés, même pour de petites sommes. Toutefois, vous ne paierez pas d’impôt sur le revenu si vos loyers perçus sont inférieurs à 305 € par an, que ce soit pour une résidence principale ou non. Pour déclarer vos revenus locatifs meublés, commencez par inscrire le montant total des loyers perçus en case 5ND (ou en case 5OD pour le conjoint). Indiquez bien le montant brut sans appliquer l’abattement de 50% : l’administration fiscale s’en chargera automatiquement.

Effectivement, deux régimes fiscaux s’appliquent à la location meublée : le régime micro-BIC, avec un abattement de 50 %, et le régime réel. Si vos revenus locatifs annuels dépassent 77 700 €, le régime micro-BIC ne sera plus accessible, et vous devrez opter pour le régime réel.

En résumé, vous êtes exonéré d’impôt sur le revenu si les loyers ne dépassent pas 760 € par an. Vous êtes également exonérés d’impôts si vos revenus tirés de la location Airbnb ne dépassent pas 305 € par an, qu’il s’agisse de votre résidence principale ou secondaire.

Il y a aussi deux conditions cumulatives pour bénéficier d’une exonération. D’abord, les pièces louées doivent constituer la résidence principale du locataire. Deuxièmement, le montant du loyer doit être fixé dans des limites « raisonnables ». En région Ile de France, le montant du loyer annuel (charges non comprises) ne doit pas dépasser 199 euros par mètre carré au titre de l’année 2023. Ce montant est indicatif, sachant qu’il est de 147 euros dans les autres régions de France.

Une seconde exonération est prévue par l’article 35 bis, II du code général des impôts pour les personnes qui mettent à la disposition du public une ou plusieurs pièce(s) de leur résidence principale. Il s’agit du régime des chambres d’hôtes, où le loueur bénéficie d’une exonération d’impôt sur le revenu lorsque la location présente un caractère habituel.

Déclaration des revenus Airbnb : Guide pratique pour les hôtes

En tant qu’hôte sur Airbnb, l’argent que vous gagnez constitue un revenu imposable. Vous devez le déclarer à l’administration fiscale et cela engendre le paiement d’impôts et de contributions sociales. Chaque année, vous devrez déclarer vos revenus bruts perçus à l’administration fiscale, au moment de votre déclaration annuelle de revenus.

Si vous louez une ou plusieurs pièces de votre résidence principale, sachez que vous êtes exonéré de l’impôt sur le revenu jusqu’à un maximum de 760€ par an. Au-delà, l’ensemble de vos revenus issus de la location est soumis à l’impôt.

Depuis le 1er janvier 2023, tous les propriétaires, qu’ils soient particuliers ou personnes morales, doivent indiquer à quel titre ils occupent leur résidence principale, secondaire, ou un bien locatif. S’ils ne les occupent pas eux-mêmes, ils doivent déclarer l’identité des occupants.

Conformément aux obligations légales depuis 2020, Airbnb communique chaque année en janvier à l’administration fiscale française des informations concernant vos revenus et votre activité sur la plateforme, que ce soit pour des logements ou des expériences. Les revenus générés l’année calendaire précédente seront pré-remplis dans votre déclaration de revenus.

Pour déclarer vos revenus Airbnb, connectez-vous à votre espace personnel sur impots.gouv.fr. Remplissez le formulaire 2042C PRO en indiquant vos revenus dans la case 5ND pour les locations meublées non professionnelles. Si vous êtes au régime micro-BIC, un abattement forfaitaire de 50% sera automatiquement appliqué.

Les revenus bruts à déclarer incluent toutes les sommes perçues des locataires, notamment le prix de la location, les frais de ménage et tout autre service additionnel. Les frais prélevés par Airbnb peuvent être déduits de ce montant, mais la taxe de séjour ne doit pas être incluse, car elle n’est pas considérée comme un revenu.

Il est impératif de noter que tous les revenus issus d’Airbnb doivent être déclarés dès le premier euro. Il n’existe pas de seuil minimum d’exonération pour les revenus locatifs. Chaque année, en janvier, Airbnb transmet à l’administration fiscale des informations relatives à vos revenus de l’année précédente.

Les revenus issus de la location sur Airbnb sont soumis à différents régimes fiscaux selon leur montant :

  • Le régime Micro-BIC s’applique automatiquement pour les revenus inférieurs à 72 600 € par an, avec un abattement forfaitaire de 50% sur les revenus bruts.
  • Si vous êtes au régime réel, vous pouvez déduire quasiment toutes vos charges, et vous serez imposé sur ce qui reste (revenus – charges).

En ce qui concerne l’imposition, si vous êtes au régime microBIC, les impôts appliquent un abattement de 50% sur vos revenus (71% si votre meublé est classé), ce qui signifie que vous n’êtes imposé que sur la moitié de vos revenus Airbnb.

Enfin, la déclaration des revenus issus de la location de votre résidence principale sur Airbnb est une obligation légale. Voici un guide pour vous aider à déclarer correctement vos revenus locatifs, que ce soit en ligne ou sur papier.

Optimiser la location courte durée : Stratégies pour réduire la fiscalité

En 2024, plusieurs mécanismes permettent de réduire l’impact fiscal de vos revenus locatifs de courte durée.

Comme évoqué précédemment, le régime micro-BIC vous permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50% (ou 71% pour les meublés de tourisme classés). Cet abattement peut être très avantageux si vos charges sont inférieures à ce pourcentage.

Si vous optez pour le régime réel, vous avez la possibilité de déduire les amortissements de votre bien et de vos meubles sur plusieurs années. Cela vous permet de réduire significativement votre base imposable, particulièrement si vous avez réalisé des investissements importants pour l’achat ou la rénovation du bien.

Le choix du régime dépend du montant des revenus locatifs générés ainsi que des charges que vous souhaitez déduire. Le régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) s’applique automatiquement si vos recettes annuelles issues de la location meublée sont inférieures à 77 700 € en 2024. Ce régime est simplifié, car vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50% sur vos revenus locatifs pour les charges. Vous n’êtes donc imposé que sur 50% de vos revenus.

Les revenus issus de la location courte durée sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). Le taux d’imposition dépend de votre tranche marginale d’imposition (TMI), ce qui signifie que vos revenus locatifs sont ajoutés à vos autres revenus pour calculer le montant total de vos impôts.

Le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) est très apprécié pour sa fiscalité favorable. En revanche, si vos recettes annuelles dépassent 23 000 € et représentent plus de 50% des revenus de votre foyer fiscal, vous basculez en loueur en meublé professionnel (LMP). Ce statut offre également des avantages, comme la possibilité de déduire certaines charges sociales.

Maîtriser la fiscalité des locations saisonnières en 2025 est crucial pour optimiser vos revenus et respecter la loi. La fiscalité des locations saisonnières en 2025 repose sur deux régimes principaux : Micro-BIC, avec un abattement fiscal (50 % ou 71 %), et réel, permettant de déduire les charges réelles et amortissements. Chaque option s’adapte aux revenus et charges du propriétaire. Le régime réel, bien qu’un peu plus complexe, est une solution puissante pour optimiser votre fiscalité, en particulier si vos charges réelles sont importantes.

Contrairement au Micro-BIC, ce régime permet de déduire l’ensemble des charges réelles associées à votre activité locative, notamment :

  • Les intérêts d’emprunt, qui peuvent représenter une part importante de vos charges.
  • Les travaux d’entretien ou d’amélioration (hors travaux de construction).

Le régime micro-BIC est souvent le choix par défaut pour les propriétaires de locations saisonnières, en raison de sa simplicité et de ses avantages fiscaux. Ce régime est destiné aux contribuables dont les revenus locatifs bruts annuels ne dépassent pas certains seuils : 72 600 € pour les locations meublées classiques, et 176 200 € pour les meublés de tourisme classés (catégorie supérieure reconnue par l’administration). Avec le Micro-BIC, un abattement fiscal forfaitaire s’applique automatiquement : 50 % pour les locations meublées classiques et 71 % pour les meublés de tourisme classés.

Distinction entre LMNP et LMP (Loueur Meublé Non Professionnel/Professionnel) : Votre statut fiscal dépend principalement de deux critères : vos revenus locatifs et leur proportion dans vos revenus globaux.

  • LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) : Vous êtes LMNP si vos revenus locatifs ne dépassent pas 23 000 € par an ou si ces revenus représentent moins de 50 % de vos revenus totaux. Ce statut offre des démarches administratives simplifiées et des avantages fiscaux intéressants.
  • LMP (Loueur Meublé Professionnel) : Vous basculez en LMP si vos revenus locatifs dépassent les seuils ci-dessus. Ce statut est plus complexe, mais il permet de déduire un maximum de charges et d’imputer les déficits sur vos revenus globaux.

Conseil pratique : Le statut LMNP est souvent préféré pour les petits investisseurs, tandis que le statut LMP convient mieux aux investisseurs disposant d’un portefeuille important. Avant de choisir un régime, évaluez vos charges sur une année complète pour déterminer lequel offre le plus d’économies fiscales. Consultez un expert-comptable : Il pourra vous accompagner dans vos démarches et optimiser vos déclarations fiscales. Avec ces informations, vous êtes armé pour maximiser vos revenus tout en respectant vos obligations fiscales.

En France, deux régimes fiscaux s’appliquent principalement aux locations courte durée : le régime micro-BIC et le régime réel simplifié. Le choix du régime dépend du montant des revenus locatifs générés ainsi que des charges que vous souhaitez déduire. Pour maximiser vos bénéfices, respectez les obligations légales.

En 2025, maîtriser la fiscalité des locations saisonnières est essentiel pour maximiser vos revenus tout en restant conforme à la loi. Entre choix de régimes fiscaux, nouveautés légales et obligations locales, chaque détail compte. Faites-vous accompagner par un expert-comptable pour optimiser votre stratégie et sécuriser vos déclarations.

Les revenus issus des locations saisonnières sont automatiquement classés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), car ils résultent d’une activité commerciale. Vous devez les déclarer annuellement, que ce soit sous le régime micro-BIC ou le régime réel.

Les principales mesures sont les suivantes :

  • Limitation de la durée de location et quotas : les communes peuvent désormais limiter la durée maximale annuelle de location des résidences principales à 90 jours, contre 120 jours aujourd’hui. Elles peuvent également fixer des quotas pour limiter le nombre de meublés touristiques dans certaines zones.

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