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Quel pourcentage prélève Gîtes de France sur vos revenus locatifs ?


Quels sont les frais et commissions appliqués par Gîtes de France ?

Coûts d’adhésion et de labellisation

  • Frais de labellisation : En moyenne, 250€ – comprenant 50€ lors de la pré-visite et 200€ le jour de la labellisation.
  • Frais d’adhésion annuels : Environ 150-200€ par an pour un gîte standard, basés sur un pourcentage du tarif de location en haute saison.
  • Droit d’usage de la marque : 240€ par an en moyenne, calculé en fonction de la capacité de votre hébergement.
  • Cotisation annuelle : 225€ par gîte, calculée au prorata de l’année lors du référencement.

Commissions sur les réservations

  • Commission standard : Généralement entre 10 et 15 % du montant du loyer pour les réservations effectuées via leur système. Toutefois, dans certains départements, ce taux peut dépasser 15 %.
  • Montant annuel des commissions : Peut atteindre environ 500€, parfois jusqu’à 700€.
  • Commissions par département : Par exemple, dans certains cas, le taux peut aller jusqu’à 17 % du montant du loyer.
  • Frais de réservation : En général entre 10 et 20 euros pour les réservations en gîtes, et entre 4 et 10 euros pour les chambres d’hôtes.

Contrats à signer

  • Contrat « partagé » : Vous gardez la possibilité de louer en direct ou par d’autres plateformes.
  • Contrat « exclusif » : Vous confiez l’intégralité de la gestion à Gîtes de France.

Comment évaluer la rentabilité de votre gîte en tenant compte des commissions ?

Pour évaluer la rentabilité de votre gîte en tenant compte des commissions, voici les éléments à considérer :

  • Commissions des Gîtes de France : La commission appliquée par les Gîtes de France s’élève à 10% TTC. Cependant, les commissions sur les réservations effectuées via leur système se situent généralement entre 15 et 20%, et même plus élevées dans certains cas.
  • Coûts liés à l’adhésion : Cette adhésion a un coût. Par exemple, la cotisation pour Gîtes de France s’élève à environ 150€ par an. Il existe aussi d’autres labels, comme le label Qualité Certifiée Gîtes de France, qui coûte 350€ par an.
  • Calculer le seuil de rentabilité : Prendre en compte ces dépenses est primordial pour ensuite calculer la rentabilité de votre gîte. Le seuil de rentabilité s’obtient en déduisant charges fixes et charges variables (environ 30%) au prix de votre location. Le résultat obtenu correspond au nombre de réservations que vous devez réaliser annuellement afin de maintenir une situation financière saine.
  • Revenu moyen : Selon le site des notaires immonot.com, le revenu moyen annuel pour un gîte est d’environ 8 000 euros. Cet indicateur reste à prendre avec prudence, car des variations existent d’un gîte à l’autre. Les frais d’un gîte comprennent l’entretien de la propriété, le marketing, les services aux invités, les services publics, en plus de tout prêt hypothécaire ou coûts de propriété.
  • Comparaison des prix : Il est conseillé de consulter la réputation de la location sur internet en vérifiant les avis laissés par les vacanciers précédents. Cela donne une bonne indication sur la qualité de la location et les relations avec le propriétaire. C’est aussi un excellent moyen de comparer les prix entre les différents sites, en gardant à l’esprit que certains facturent des frais de réservation pouvant dépasser 15% du prix du loyer.
  • Limites à prendre en compte : Il n’est pas réaliste d’espérer vivre de votre activité d’hôte si vous ne possédez qu’un seul gîte. Un hébergement de type gîte rapporte en moyenne moins de 10 000€ par an.

Quels critères déterminent les pourcentages de Gîtes de France sur le chiffre d’affaires ?

En 2023, le chiffre d’affaires de Gîtes de France s’élève à 826 millions d’euros.

Il est intéressant de noter que 80% de ce chiffre d’affaires provient des gîtes ruraux, tandis que 8% est généré par les chambres d’hôtes et 8% pour les gîtes de groupe.

La rentabilité d’un gîte dépend de plusieurs critères, notamment :

  • L’emplacement : La localisation, l’accessibilité et l’attractivité touristique du gîte sont essentiels.
  • Le taux d’occupation : Plus le gîte est occupé, plus les revenus seront élevés.
  • La saisonnalité : La gestion de la haute et basse saison impacte directement les résultats.
  • Les coûts de fonctionnement : Les dépenses récurrentes doivent être maîtrisées.
  • La stratégie tarifaire : Une tarification adaptée aux attentes de la clientèle est primordiale.
  • Les investissements initiaux : Les coûts d’acquisition et de rénovation influencent la rentabilité à long terme.

Pour évaluer la rentabilité potentielle d’un gîte, il est essentiel de calculer le seuil de rentabilité. Cela consiste à déterminer le chiffre d’affaires minimum requis pour couvrir l’ensemble des coûts d’exploitation. Voici la formule à utiliser :

Seuil de Rentabilité = (Coûts Fixes + Coûts Variables) / Taux de Marge Brute

Les Coûts Fixes incluent le loyer, les assurances, les taxes, etc. Les Coûts Variables comprennent l’électricité, l’eau, le ménage, etc. Le Taux de Marge Brute est la différence entre le prix de vente et les coûts variables, exprimée en pourcentage.

Selon les données disponibles, le revenu annuel brut moyen d’un gîte en France se situe entre 20 000 € et 40 000 €. Cependant, ce montant varie grandement selon la taille du gîte, son emplacement et ses caractéristiques spécifiques. Par exemple, un gîte de 2 à 5 chambres situé dans une zone touristique prisée pourra générer des revenus annuels compris entre 16 800 € et 22 500 €, avec un taux d’occupation moyen estimé entre 30% et 35%.

Pour optimiser les chances de vivre d’un seul gîte, il est crucial de mettre en place des stratégies de gestion et de diversification efficaces, telles que :

  • Choisir judicieusement l’emplacement du gîte.
  • Proposer des prestations et des expériences uniques.
  • Adopter une tarification dynamique adaptée à la saisonnalité.
  • Maîtriser les coûts d’exploitation.
  • Diversifier les sources de revenus (activités, partenariats, etc.).

En tant que propriétaire Gîtes de France depuis de nombreuses années, je peux affirmer que le montant de la cotisation diffère selon le département. De plus, les taux de commission peuvent également varier. Dans mon département, le taux de commission peut aller jusqu’à 17% du montant du loyer.

Enfin, pour déterminer le chiffre d’affaires, il est nécessaire d’estimer le taux d’occupation de la chambre d’hôtes ou du gîte ainsi que le prix moyen.

Les impacts fiscaux liés à la location d’un gîte : compréhension des impôts et des abattements

Impacts fiscaux liés à la location d’un gîte :

Dans la majorité des cas, les revenus générés par les gîtes sont imposés dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

Ce régime fiscal s’applique à toutes les activités de location meublée, y compris les gîtes et les chambres d’hôtes.

Le régime des micro-entreprises, également connu sous le nom de micro-BIC, est souvent choisi par les petits exploitants de gîtes.

  • Pour les meublés de tourisme non classés : Jusqu’à 15 000 € de recettes de location, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30% sur vos recettes. Votre revenu, qui sera soumis à l’impôt et aux contributions sociales est donc de 70% de vos recettes. Au-delà de 15 000 de recettes, vous relevez obligatoirement du régime du bénéfice réel.
  • Pour les meublés de tourisme classés situés en zone non-tendue : Jusqu’à 15 000 € de recettes de location, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 92% sur vos recettes. Votre revenu, qui sera soumis à l’impôt et aux contributions sociales, est donc de seulement 8% de vos recettes.

Le régime du bénéfice réel est plus complexe mais peut être avantageux pour les exploitants ayant des frais et charges élevés.

Ce régime permet de déduire des recettes annuelles l’ensemble des frais et charges supportés pour l’activité, notamment l’amortissement de l’immeuble (hors terrain) et des meubles.

Le statut de LMNP est accessible aux particuliers qui louent un ou plusieurs gîtes sans en faire leur activité principale.

Sous ce statut, les revenus sont imposés dans la catégorie des BIC (micro BIC ou bénéfice réel) avec un abattement de 30%, 71% ou même 92% si le gîte est classé.

Pour bénéficier du statut de Loueur en Meublé Professionnel (LMP), il est nécessaire de remplir certaines conditions : les recettes annuelles tirées de cette activité doivent excéder 23 000 euros.

La fiscalité des gîtes est un domaine complexe qui nécessite une bonne compréhension des différents régimes fiscaux et des obligations associées.

En choisissant le régime fiscal le plus adapté à votre situation, vous pouvez optimiser la rentabilité de votre activité de location de gîtes.

Les loyers perçus dans le cadre d’une location saisonnière sont imposés comme en matière de location meublée, c’est-à-dire dans la catégorie des BIC.

Un alourdissement de la fiscalité est envisagé en 2024 pour limiter le nombre de meublés de tourisme en France, mais la réforme ne concerne finalement pas obligatoirement les revenus perçus en 2023.

En 2024, vous êtes exonéré d’impôt si les deux conditions suivantes sont cumulativement remplies :

  • Vous louez une ou plusieurs chambres d’hôtes. Les chambres d’hôtes sont des chambres meublées situées chez l’habitant en vue d’accueillir des touristes pour une ou plusieurs nuitées. L’accueil est assuré par l’habitant;
  • L’ensemble des loyers encaissés ne dépassent pas 760 € par an. Cette exonération doit s’éteindre le 31 décembre 2026.

Un abattement fiscal de 50 % pour une location saisonnière non classée s’applique si vous louez une location saisonnière « classique », c’est-à-dire qui n’est ni un gîte rural classé ni un meublé de tourisme classé ni une chambre d’hôte.

Vous bénéficiez automatiquement et sans formalité du régime forfaitaire si vos recettes (loyers + charges) ne dépassent pas 77 700 € par an. Sur ces recettes, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50 %.

Un abattement fiscal de 71 % voire de 92 % pour un meublé de tourisme classé s’applique si vous louez un gîte rural classé « meublé de tourisme », une location classée « meublé de tourisme » ou une chambre d’hôte.

Vous bénéficiez d’un régime fiscal plus avantageux si vos recettes ne dépassent pas 188 700 € par an.

Il est admis que les contribuables puissent continuer à appliquer aux revenus de 2023 les règles d’imposition qui existaient avant la réforme.

Pour les gîtes classés, un abattement forfaitaire de 71 % s’applique, ce qui signifie que seuls 29 % du chiffre d’affaires seront imposables. Pour les autres locations, l’abattement est de 50 %.

Le plafond de chiffre d’affaires doit être respecté pour bénéficier de ce régime. En cas de dépassement, il est obligatoire de passer au régime réel.

La baisse de l’abattement des revenus locatifs en meublé de tourisme va également provoquer mécaniquement une hausse des cotisations sociales pour certains propriétaires.

En effet, l’article 613-7 du Code de la Sécurité Sociale prévoit que les micro-entrepreneurs et entrepreneurs individuels classiques doivent cotiser à des niveaux équivalents.

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